... .. .Steamboy. .. ...

.. .Film de Katsuhiro Otomo. ..

.La science à des fins destructives.

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Histoire:
En 1963, le Professeur Lloyd Steam et son fils Eddy Steam font des recherches en Amérique. Un incident de machine se produit alors qu'ils tentaient une expérience plutôt risquée.
A Manchester, en 1866, le jeune Ray Steam, fils d'Eddy Steam, a une passion: créer et fabriquer des objets, fonctionnant grâce au principe de la vapeur. Lors de la réception d'un colis de son grand-père, qui contenait une sorte de ballon noir metallique fermé par une vanne, il doit fuir face à deux représentants de la Fondation, la compagnie pour laquelle travaillent son père et son grand-père. En effet, en aucun cas ils ne doivent s'en emparer, car le ballon représente un danger pour le monde entier. Malheureusement, il se fera tout de même attrapé, et kidnappé.
Ray se retrouve donc à Londres, et qu'elle n'est pas sa surprise lorsqu'il rencontre son père, dont le corps à été à moitié mécaniqué à cause de l'incident. Ils se trouvent dans la tour Steam, que son père veut être la tour la plus révolutionnaire en matière d'avancées scientifiques. Le ballon noir contient en fait de l'eau d'une pureté incomparable, à une pression frôlant la folie la plus profonde. Trois ballons existent, et ils vont servir à montrer au monde ce que l'homme est à même de faire, lors de l'exposition universelle de Londres.
Mais Ray doit bien vite se rendre compte de ce que manigance son propre père: grâce aux ballons, il a créé des armes de destruction massive qu'il compte vendre à des dirigeants militaires de toutes les nations.
Ray vole donc un ballon, en compagnie de son grand-père. Et assiste à la représentation de ce que son père a créé: une démonstration est organisée à l'exposition, des hommes enfermés dans des combinaisons metalliques fonctionnant à la vapeur s'attaquent aux forces de l'ordre britannique.
Ray réagit, grâce au ballon à vapeur qu'il a récupéré, il se construit une machine volante, et à l'aide de son grand-père, il enraye l'ultime plan de son père: l'immense tour Steam vole grâce à la vapeur poussée à très haute pression.
La tour est détruite, les survivants sont incertainement soit le père, soit le grand-père Steam. Bien-sûr, Ray s'en est aussi sorti vivant...

A noter: j'ai volontairement oublier de glisser quelques "détails", l'histoire n'est pas aussi simple que cela. Mais je vais tout vous dire non plus! Ca pourrait vous gâcher le plaisir du film!! Non mais!

Commentaires:
Tout d'abord, ce film d'animation est une GROSSE claque visuelle. La première image du film, une gouttte d'eau qui tombe d'une stalagtite (minute culturelle: une stalagtite pend au plafond, une stalagmite pointe du sol)... Je suis quelqu'un qui s'accroche aux détails, et donc je peux vous DIRE que cette scène est ma.gni.fi.que. l'eau, les reflets, les couleurs, tout est beau! Et je ne vous parle même pas des effets avec les vitres!
(Minute culturelle 2: durant la deuxième moitié des années 1800, on est en plein dans la révolution industrielle, ui s'est propagée partout en Europe. L'Angleterre était un des pays où les avancées scientifiques étaient les plus grandes. C'était l'ère de la fabrication en chaîne d'engins à l'utilisation plus ou moins simple, d'une puissance phénoménale, et d'une utilité plus qu'importante. L'une des grandes avancées de cette révolution fut la découverte et l'utilisation sous différentes formules de l'énergie que provoque la vapeur. Revenons-en à nos moutons: cette époque marque aussi grandement l'architecture, qui se veut désormais rapide dans la construction, pratique, et solide. C'est donc l'époque des structures en acier, des grandes baies vitrées, et de la brique.)
Je vous parlais donc des vitres. On en trouve à foison, et... mince! Les dessinateurs et coloristes ont énormement de patience pour rendre quelque chos d'aussi réaliste! C'est époustouflant!
(Hehehee... un gros paragraphe pour dire que ça l'a scotchée à son siège, elle est forte la bestiole!)

Ensuite, les scénaristes se sont vraiment beaucoup amusés. Le film est pontué de scènes "délirantes", où les "deux" camps s'affrontent et rivalisent d'ingéniosité pour ce qui est de la création de machines de combat. C'est à celui qui aura la machine la plus audacieuse et la plus perfectionnée!
A propos d'un autre point, le niveau de détail des dessins est impressionnant... Les machines sont immenses, mais on peut apprécier le mouvement de chaque cran de chaque rouage. C'est complétement dingue, c'est comme si ils avaient d'abord fabriqué les machines en taille réelle, puis qu'ils les avaient reproduites sur papier.

On retrouve aussi quelques clin d'oeils durant le film: l'époque de la révolution industrielle a beau être une époque de découvertes miraculeuses, mais pour chaque chose qui va connapitre de l'avenir, il faut des essais, qui se révèlent plus ou moins concluants au départ. Je parle bien entendu, de la scène où l'on voit un scaphandre piloté par un homme, qui sort de la Tamise (le fleuve qui traverse Londres) par un petit escalier, et qui rate la marche. Résultat: le mec se gamelle et se retrouve à l'eau! Et oui! Si les inventuers avaient prévu quelque chose de plus pratique, le scaphandre n'aurait jamais loupé la marche!

En écoutant une interview de Katsuhiro Otomo, j'ai appris qu'il avait beaucoup moins appuyé la psychologie de ses personnages que dans Akira, pour pouvoir élargir le public qu'il veut toucher avec son film (c'est-à-dire qu'il veut que son film soit accessible aux plus petits!). Seulement, les personnages sont quand même complexes dans le film, et je doute que les pitits n'enfants n'aient compris tout (TOUT) ce qu'il y ait à comprendre (en clair: c'est pas un Walt Disney!). Par contre, j'attend de voir Akira, ça doit ressembler à du Neon Genesis Evangelion puissance 10!! (Nooooooooooooooonnnnn!!!)

Durant l'interview, j'ai aussi appris que Steamboy avait été réalisé si ce n'est en collaboration alors avec l'aide d'Hayao Miyazaki. Le grand et célèbre Hayao Miyazaki! D'ailleurs, on retrouve quelques unes des grandes lignes du fabuleux réalisateur:
+> Les personnages principaux sont un garçon (Ray Steam), et Scarlet O'hara (fille du propriétaire de La fondation). Même si Scarlet nous paraît autoritaire et brutale, elle est finallement pleine de grâce et de bon sens.
+> La volonté de l'enfant est toujours la meilleure, car son esprit n'est pas perverti par des obligations économiques et pécunières... ainsi, s'il est un tant soit peu altruiste, il s'intéressera à l'avenir du monde entier et croira en une paix universelle. Les enfants représentent la pureté, et quelque fois la sagesse (mais pas principalement). C'est pour cela qu'ils sont si souvent héros dans les films d'animation japonaise...
+> Le thème de la préservation et du respect de la nature est aussi abordé --oui, même si on est en pleine révolution de l'industrie--, grâce à l'utilisation de la vapeur: l'énergie alors produite est sans pollution. Du moins, moins polluante que le pétrôle où autres sources d'énergies.

Enfin, sachez chers amis que votre joie n'est point finie, puisque bientôt sur vos écrans de cinéma sortira le deuxième volet de Steamboy... intitulé simplement: Steamgirl! Bien évidement, vu le niveau de perfection des dessins, cela ne m'étonnerai pas que cet opus ne sorte avant quelques longues années! Qui vivra verra!

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. Anae .

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