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.. .Cowboy Bebop. ..

.. .Hajime Yatate. ..

 

 

.Critique des épisodes.

Vous aimez le space-opéra ? Oui ? Alors Cowboy Bebop peut retenir votre attention. Vous aimez de même le Jazz et le Blues ? Ah, alors là, je crois que c’est bien parti. Et vous aimez les séries riches ? Bon ben, embarquez à bord du Bebop, le voyage commence :

Au delà de toutes autres considérations, Cowboy Bebop s’affiche comme décalé par rapport aux autres séries. Prenons par exemple le fait que la série, qui comprend 26 épisodes, soit totalement décousue et dépourvue d’une trame linéaire : en effet, aucune histoire ne se poursuit en plus de deux sessions et la série ne s’est pas fixée de trame complète. Vous me direz : alors tout cela aurait pu finir en série commerciale, comme Naruto où One Piece avec plus de 200 épisodes ? Et non, car Cowboy Bebop n’a pas été, au départ, réalisé pour la vente, mais pour le plaisir.
Un autre exemple me vient en tête, vous pouvez tout aussi bien regarder les épisodes dans le désordre, vous trouverez toujours votre compte. Etrange ?

Tout n’est pas si fou. Car là où le scénario est mirage, les graphismes sont bien réels et d’un fort impact. Tout en restant dans la simplicité, Cowboy Bebop réussit à nous surprendre par la beauté des personnages et surtout à l’attention portée aux décors, de Mars à Ganymède.
Le graphisme des dessins sert merveilleusement à ce que l’on appelle la fluidité des mouvements, permettant ainsi aux protagonistes de se mouvoir sans avoir l’impression de glisser ni de pendre à des fils de marionnettistes. Ce qui est un défaut de bien des séries jusqu’alors.

Mais que serais-je si je ne parlais pas des musiques de Yokko Kanno, qui a signé bien d’autres chefs d’œuvres (pensons à Tenkùu no Excaflowne par exemple), et qui récidive ici dans l’un de ses registres préférés, comme elle l’avoue volontiers dans ses interviews : le Jazz progressif. Une bande son très jazzy, mêlant harmonieusement saxophone et batterie douce, guitare sèche et harmonica. Par contre, il faut avoir des goûts vastes, car ce n’est pas donné à tout le monde d’apprécier ceci.

Pour finir, et pas par le moindre, vous pourrez remarquer que chaque titre, ou presque, comporte le nom d’un style de musique ou de danse. Et c’est voulu, car chacune des sessions tourne autour d’un axe musical, allant du classique (Waltz For Venus) au métal (Heavy Metal Queen), arpentant les côtes enfiévrées du Brésil (Mushroom Samba) et longeant les caravanes du Peuple Vagabond (Bohemian Rhapsody).
L’ensemble est surprenant de félicité.

En bref, Cowboy Bebop est une série très bien sous toute couture, avec des accents inhabituels qui lui donnent un charme certain. Ajoutons de plus des personnages charismatiques et une bande son digne d’un opéra, et vous obtiendrez une animation qui restera profondément ancrée en vous durant de longues et paisibles années.

 

.Support.

Cowboy Bebop est sortit il y a bien longtemps en VHS, mais les 6 cassettes sont maintenant si rares et inutiles que je n’argumenterai pas plus dessus.

Il reste néanmoins les DVD français, au nombre de 6 édités par Dybex qui nous les proposent à 23€ l’un, avec quelques bonus en Anglais, ce qui est ma foi dommage. Il n’existe pas de coffret DVD commercialisé en France, mais les pays anglophones ont eu le droit à plusieurs rassemblement de DVD sous un même carton.

Un mot sur le sous-titrage, je dois simplement dire que si la VO est plutôt bonne, la VF est excellente, contrairement à ce que l’on attendait, et le son français est très agréable, vous pourrez donc choisir convenablement votre mode de lecture ; malgré un traduction pas tout à fait dans les bonnes mœurs (ils ont appris où le japonais, les sous-titreurs ?). Mais ça reste très bon quand même.

 

Guliver